L’humour en milieu hospitalier

« L’humour en milieu hospitalier, une nécessité ? »

La présence de clowns auprès d’enfants malades, en difficulté familiale ou psychologique, va d’abord susciter la surprise, l’étonnement, puis parfois le rire… lorsqu’il daigne pointer le bout de son nez ! 

Les artistes concernés savent que le rire ne se commande pas, ils opèrent de manière nuancée, dans le respect de l’autre, sans acharnement zygomatique…

S’ils osent l’humour dans des situations aussi sérieuses, c’est parce qu’ils sont persuadés qu’il agit tel un tranquillisant sans effets secondaires, comme une véritable détente pour le corps et pour l’esprit. Un argument qui a été attesté dans un récent colloque : « Rire pour ma santé » :  Au-delà des bienfaits pour la santé mentale et physique, l’humour crée du lien social. Il agit comme ciment dans la relation, en famille, au sein du couple, entre amis, au travail. Le rire, par son authenticité, sa complicité et sa spontanéité, restaure le contact et participe à l’inclusion sociale.

Partager l’humour et le rire à l’hôpital, c’est, pour ces artistes, prendre conscience qu’ils sont déclencheurs de joie et d’enthousiasme ; les cultiver et les diffuser autour d’eux devient une mission à la fois culturelle et humanitaire. N’est-ce pas une priorité dans une société en quête de sens ?

Par Catherine Vanandruel, comédienne-clown intervenante en pédiatrie, 2015.

« Les clowns à l’hôpital », un projet reconnu et soutenu par le service santé de la COCOF ainsi que par le CHU Saint-Pierre, le CHU Érasme.